Certains sont surpris, d’autres ironisent sur un langage possible des canins.
Pourtant
! Comme tous, je parle.
Nous
sommes là, dans votre environnement, par nos aboiements et nos expressions
aux multiples nuances.
- Comblant vos manques, partageant vos vies aux instants d’euphorie
comme à ceux les plus angoissés, vous alertant d’une
visite inopinée afin de vous préparer à faire face
ou vous indiquant un éventuel danger... .
- Vous nous confiez parfois certaines missions:
* Dire en votre absence: « Il n’y a personne,
vous ne pouvez pas aller plus loin » L’on indique ainsi,
la marche à suivre et vous partez tranquillisés.
* Vous indiquer la présence des personnes disparues ou
des matières illicites... .
Cependant, nous entendons encore, en ce qui nous concerne, cette
ineptie : « Il ne leur manque que la parole ».
Ne vous en déplaise, nous sommes bien participants, par
notre langage, de la vie. Mais l’on a perdu le son élémentaire,
celui d’une présence : le verbe.
Mais aujourd’hui, à cause des bruits provoqués
artificiellement par vous, bipèdes, le son initial devient inaudible.
C’est alors, que tout se complique, les expressions les plus simples
deviennent incompréhensibles par des êtres pensant tout comprendre,
expliquer : "Ils entendent beaucoup mais n’écoutent
pas. Ils voient plein de choses mais ne regardent rien. Ils parlent beaucoup
mais n’émettent que des bruits stériles".
Ainsi ! Arrivent querelles, gestes de violence, situations incontrôlables
par manque de repères et de compréhensions.
(A l’heure où je rédige ces lignes, l’on apprend que " ma voisine" de camping vient de mourir à cause de la chaleur. Les bipèdes du voisinage accusent le coup, avec le maître de Oxane comme avec le quadrupède le plus proche de celle-ci).
Nous
sommes donc bien pleinement des
alliés de votre existence, bipèdes. Mais nous, l’on
peut vous comprendre sans que cela nous vienne à l’idée,
de vous demander d’aboyer. Peut-être, parce que tout en restant
des horizontaux, nous sommes un peu plus que bête
Je peux aussi donner mon avis.
Parfois l’on entend: «Tel maître, tel
chien !».
Alors ! Je propose la réflexion suivante :
J’ai vu dernièrement bipèdes et quadrupèdes
de différentes origines vivre, presque en harmonie. Peut-être
avaient-ils (ou eu) comme maîtres des tolérants, des guides
pour aller vers plus de symbiose dans la direction de l’Unique, espérance
pour demain?
Si, bipèdes ou quadrupèdes nous avons différents
maîtres qui nous invitent par divers chemins à un mieux, certains
n'ont souvent comme objectif, que de conforter leurs certitudes. Ainsi,
peuvent se renforcer des convictions contradictoires, nous éloignant
d’une entente possible .
Il
est urgent que les "maîtres" de ce monde, civils ou spirituels,
ne puissent plus, seuls, en se donnant bonne conscience, gérer des
refuges (états ou religions) pour des êtres abandonnés
ou en recherche d’un bonheur.
Méfions-nous de ces orateurs aux discours patriotiques ou
évangélisateurs proclamant exclusivement, par intérêt,
une philosophie ou théologie condamnant toutes les autres. Détectons
et écoutons ceux qui se référant au seul Maître,
favorisent des lieux où l’on puisse dans le respect des différences,
échanger et vivre en paix.
Est-ce que cette idée me vient de mon maître, lui
que je vois, évitant toutes confusions, proposer et organiser différentes
rencontres, voire entre toutes les religions ?
Peut-être ! Ne voilà-t-il pas, un objectif à
atteindre par nos émissions de sons ou de signes. Faisons en sorte
que nos expressions, les plus disparates, ne polluent pas l’ Espérance
.
Retrouvons les uns et les autres le langage du Paradis perdu.
Reconnaissons nos langages différents mais riches d'espérances
pour aller dans la direction de l’Unique.
28/07/2006 Tim, chien de presbytère
Si
l’on dit parfois :" La vérité sort de la bouche des enfants", le
bon sens, un instinct juste, vient peut-être de certains animaux.
Sans prétention, puisque je ne suis qu’une bête, un
gros toutou comme disent certains, une boule de poils congédiée parce
que je ne correspondais pas aux critères souhaités, proposé à d’autres
à cause d’un encombrement non gérable, je suis aujourd’hui avec un troisième
maître. Chien de presbytère, je vous livre mes instincts de bête.
Depuis 6 ans je partage la vie de mon nouveau maître.
Ouah ! ouah ! il n’est pas parfait, je ne corresponds pas tout à fait
à ce qu’il attend de moi, mais au moins il me garde. Une fidélité s’est
instaurée.
Les débuts n’ont pas toujours été faciles. Il élevait
la voix, je montrais les dents. A cause de mon passé je me méfiais. Lui,
ne comprenant pas toujours la position de mes oreilles, mes aboiements,
le balancement ou pas de mon plumeau comme disent certains, etc.., il
était à certains moments maladroit. Un jour, je ne sais ce qu’il lui a
pris, il a voulu me décorer d’une médaille. Je n’ai pas du tout ni compris
ni apprécié. Rrrrr! Aujourd’hui il en porte encore les marques de sept
points de suture. J’ai eu, il faut bien l’avouer, quelques problèmes ensuite.
Les relations pendant quelques jours n’étaient pas bonnes. Je pense même
qu’il a eu de mauvaises pensées à mon sujet. Je reconnaissais l’avoir
pincé un peu fort, il avouait de son côté avoir été bête . Ouah! ouah!
est-ce que moi je veux être humain?
Mais le temps était encore de garder les distances,
pas question de se frotter l’un à l’autre. Une gamelle d’eau disposée
loin de tous endroits familiers pendant un certain temps ça creuse. Puis,
de quoi manger, sans aucun signe d’attention, c’est mieux, mais ce n’est
pas encore rassurant. Enfin! assis à distance, j’ai vu mon maître à cette
porte fermée depuis quelques temps. Nous regardant, j’ai entendu: "Viens!
c’est fini". D’un bond! je suis venu lui tendre une patte qu’il a
prise d’une main et de l’autre me donner une caresse. Depuis, je vis paisiblement,
je ne manque de rien, donne ce que je peux. J’aimerais bien rompre ma
solitude animale, mais.... .
Alors! je partage celle de mon maître. Je viens parfois
près de lui lorsqu’il travaille à son bureau ou lorsqu’il prend seul son
repas. Nous échangeons quelques regards, on se comprend.
Je revois cette cicatrice. Je sais que je partirai sans
pouvoir l’effacer. Sans rien pressentir pour demain, elle restera le signe
d’une relation franche, directe et respectueuse de l’un et de l’autre.
D’ailleurs mon maître dit à qui veut bien l’entendre que cette marque
n’est rien à côté de certaines autres, invisibles mais sans cicatrisations
dans l’immédiat. J’entends encore l’infirmière venant faire les pansements
lui dire : " C’est une belle plaie, vous avez eu de la chance, votre
chien est sain, sa morsure est franche" Ouah! ouah! on reconnaît mes
qualités, c’est toujours bon à prendre. Oui! admettre qu’il y a plus bête
qu’une bête c’est appréciable.
En effet si nous, les quadrupèdes, nos aboiements causent
parfois des réveils il y a aussi des paroles de bipèdes qui nous empêchent
de dormir et surprennent. Si nos coups de gueules laissent des traces,
ils sont parfois moins graves que certains propos tenus par des humains.
Blessures faîtes parfois par de très proches, qui ne se ferment jamais,
ne cessent de s’infecter parce que loin d’être maladroites, irréfléchies
ou colériques, elles sont remplies d’une puanteur de microbes de plus
en plus répandus sous le nom de:(par exemple)
Manque de clarté dans les ordres ou les directives
- qu’on appelle diplomatie ou qui signifie: incompétence.
Paroles dites, mais il y en a tellement qu’on ne comprend
plus rien.
Le oui qu’on laisse traîner n’importe où afin d’éviter
l’affrontement ou ne pas déplaire.
Oui! il y a des morsures qui laissent des traces mais guérissent,
alors que d’autres, invisibles conduisent à la mort.
Ouah! ouah! Mieux vaut morsure franche et accidentelle que
sournoise.
Un instinct de quadrupède: "Méfions-nous de nous, mais
aussi des bipèdes".
Issak : (01/01/1993 - 05/07/2002) chien de presbytère
"On ne peut pas partir de l'infini, on peut y aller". J.LACHELIER
Être
par exemple: présence dissuasive, affective avec des bipèdes qui souhaitent
évoluer en ne sachant pas toujours ce qu'ils veulent, objet d'un fantasme
ou de réincarnation?
De mes ouahs! ouahs! Dans la symphonie de tous les autres
émis par les quadrupèdes que j'ai rencontrés ces dernières semaines et
en particulier par les regards échangés avec mon maître, c'est l'un des
mes débats actuels.
Ouah! ouah! et ouah! ouah! et ouah! ouah! ouah! On s'est
laissé prendre dans l'ambiance de ces bipèdes qui parlent sans s'écouter
ou pour ne rien dire. Mais comme nous, ils se croient ainsi être, ou ne
pas perdre la face.
-
Mon maître partage assez volontiers cette
idée du temps perdu par des bavardages dans certaines réunions, il dit
volontiers :" On s'est encore gargarisé d'idées, mais j'ai perdu mon
temps".
Alors ! Quadrupèdes, si nous acceptons de donner notre
vie (d'une manière ou d'une autre) pour que progresse le monde, nous avons
droit au respect. Nous n'acceptons pas (Rrr!), même si l‘on doit pour
différents motifs, changer de maître qu'il n'y ait pas respect de notre
passé, de notre savoir faire, d'un chemin parcouru avec d'autres. Si non
! Qu'est ce que cela veut dire ? Qu'il n'y aurait pas de continuité, de
fidélité à avoir dans les orientations ou réflexes dont nous avons été
élevés. On accepte certes la pluralité de nos maîtres mais malheureusement
aussi nous subissons la légèreté qu'ils ont pour justifier leurs contradictions.
- J'ai entendu mon maître dire à ses semblables:
" Méfions-nous d'une parole donnée, car on peut de la même manière nous
la reprendre si l'on en a besoin". Il a changé, lui aussi, plusieurs fois
de responsables. Alors! On se comprend.
Pourtant! Je ne peux vivre normalement, pouvoir me situer,
que dans la mesure où je crois être utile, défendre une juste cause.
- J'entends parfois mon maître parler de projet
pastoral. Mais il est comme nous qui attendant des choses précises pour
savoir comment nous comporter, n'avons que message flou, ce qu'il appelle:
"langue de bois".
N'est-ce pas aujourd'hui le problème de notre société?
On s'engage souvent d'une manière floue ou calculée pour préserver ses
intérêts plus que pour une aventure qui peut nous conduire vers l’Infini.
- Mon maître s'inspire parfois d'une parabole :"Un
grain de blé jeté en terre " . Tous en effet nous avons un jour ou l'autre
découvert notre existence dans ce monde aux multiples facettes, mais comment
vivre en bonne harmonie dans le temps qui nous est imparti?
Nous y arriverons dans la mesure où nous accepterons
que notre vie ne peut pas être une répétition pour quelques motifs qu'ils
soient mais bien dans une aventure, un dérangement, un déplacement vers
ce que nous ne pourrons jamais posséder.
Oui! Ensemble, quadrupèdes et bipèdes accomplissons
notre destin, aidons-nous à aller vers l'Infini par le chemin que nous
parcourons ensemble.
18/06/2004 - Tim, chien de presbytère .
La vie est-elle une aventure vers l'Infini ou une répétition de rituels pour s'illusionner d'Éternité ?
En
canin, j'ose intervenir dans ce débat.
Comme tous les Êtres, je n'ai jamais demandé à exister.
De plus l'on me demande de perpétuer une Vie.
Mais laquelle ?
Depuis
quelques mois, nous (les canins) reniflons des comportements de refus,
"Rrrrr ou non".
Nous sommes surpris par nos maîtres ou leurs fréquentations.
Eux, qui nous donnent des ordres sans que nous puissions nous manifester,
puisque classés comme "bêtes", devons accepter la discipline et marcher
droit. Ce qui semble être pour eux "le bon sens (ça a toujours été comme
ça)".
Aujourd'hui, ces bipèdes nous préoccupent. Ils ont l'impression
de tout savoir. Certains, ont même l'audace de justifier une réponse à
une question qu'ils avouent n'avoir pas comprise ou pire encore, dû à
un esprit non stabilisé, répondent systématiquement "non" à toutes questions.
Puisque nous n'avons pas encore découvert que vivre,
c'est avoir une relation d'ouverture aux autres, donc un questionnement
régulier, seul chemin d'Espérance. Il nous semble donc, pour eux comme
pour nous, qu'une formation ou un dressage permanent s'impose..
C'est vrai que parfois, moi (l'horizontal), j'ai besoin
comme eux, de me sentir exister en faisant "Rrrrr". Refusant d'avancer
sur un chemin que je ne connais pas ou prenant par "traditions" l'opposé
à celui proposé. C'est ainsi qu'entre mon maître est moi, la laisse est
parfois tendue, mon collier m'étrangle, les muscles de ses bras sont à
l'épreuve. Mais, de droite à gauche ou l'inverse, après des efforts mutuels,
l'on revient l'un vers l'autre et retrouvons un centre pour prendre ensemble
une nouvelle direction.
Pourquoi certains ne savent-ils aller que dans un sens
? Auraient-ils une atrophie du discernement ou un manque de confiance
dans l'avenir ?
Dans ce contexte, je tiens à vous donner mon témoignage:
Né avec une infirmité, mon maître aurait pu ne pas me
garder lorsqu'il a découvert mon gène. A cause de liens existants, je
suis encore là, avec mes exigences. Elles que je dois, comme pour tous,
réguler. A ce sujet, prenant, avec mon maître, du recul au quotidien que
nous vivons, je viens de réaliser:
- Je ne suis pas dans un refuge, attendant la hantise d'un demain. Mes
papiers sont en règle. Mon maître a ses défauts, mais il s'occupe de moi
et il me semble fidèle dans l'un de ses engagements : Demain doit être
autre. Merci.
- Je n'ai pas tout ce que je veux, mais régulièrement ma gamelle est renouvelée.
Assez souvent je me déplace avec mon maître dans des conditions que l'on
peut m'envier. Oui! Si je compare avec l'une de mes semblables que j'ai
rencontrée dernièrement. Avec ses trois petits, pour se déplacer avec
son maître et sa copine, ils n'avaient qu'un caddy détourné de sa fonction
première. Les petits quadrupèdes partageant, à cause de l'âge, cet unique
espace pour y mettre l'essentiel de ce qui semble utile à préserver pour
vivre.
Pourtant je les ai vus se rouler de bonheur à quelques mètres de moi en
ce début d'été.
Alors ! Où donc est le bonheur ? Pourquoi facilement
"Rrrrr ou non" ?
De ce 29 mai (Référendum pour l'Europe) comme du 6 juillet
2005 (Vote du C.I.O concernant les Jeux Olympiques), des "non"
ont été exprimés. Mais je crains que des partisans au "non" du premier
temps (peur de partager avec ceux qui ont moins), n'ont pas apprécié ensuite
de ne pas avoir encore plus de ceux qui ont moins. Problème de logique
ou de justice ?
N'avons-nous donc pas compris, les uns et les autres,
que le bonheur se trouve par un échange lucide et le respect des différences
pour harmoniser le monde et rendre ainsi gloire à TOUS donc à l'UN.
Le refus systématique par " Rrrrr ou non " ne
peut rien apporter de constructif.
"Bêtes", nous avons, peut-être, un avantage sur les
bipèdes. Celui d'une frontière qui n'est celle que d'un échange équilibré
pour que demain les uns et les autres se sentent utiles à la progression
du monde. Même si devenir nourriture (donner sa vie) pour que d'autres
vivent et continuent l'histoire est une chose normale, dominer reste pour
tous un instinct premier.
Mais
pourtant un jour, c'est dans une harmonie de vie que bipèdes et quadrupèdes
en devenant de moins en moins "bêtes", se réalisera la prophétie d'Isaïe
:
" Un rejeton sort de la souche
de Jessé, un surgeon pousse de ses racines : Sur lui repose l'esprit de
Yahvé, esprit de sagesse et d'intelligence, esprit de conseil et de force…..
Il ne juge pas sur l'apparence, ne se prononce pas d'après ce qu'il entend
dire, mais il fait droit aux miséreux en toute justice, et rend une sentence
équitable en faveur des pauvres du pays…….. Le loup habite avec l'agneau,
la panthère se couche près du chevreau, veau et lionceau paissent ensemble…..
Le nourrisson s'amuse sur le trou du cobra, sur le trou de la vipère l'enfant
met la main. On ne fait plus de mal ni de ravages sur toute ma sainte
montagne, car le pays est rempli de la connaissance de Yahvé, comme les
eaux comblent la mer " ( Isaïe 11,1-16).
Naturellement toutes expériences similaires à la mienne ne seraient que pures coïncidences
28/07/2005 - Tim, chien de presbytère
Alors
! est-ce que,
"Rrrrr"
ou "NON"
justifie notre quotidien ?
Vacances
ensemble
Et
qu’est-ce que mon chien m’enseigne de l’oraison ? Des
attitudes de foi et de confiance, d’espérance et de persévérance,
d’amour et d’abandon. Son attente humble et fidèle
devant la porte m’apprend que l’essentiel dans l’oraison
est de rester en présence de Dieu et de se laisser aimer par lui.
L’effort à faire est de ne pas en faire ; il suffit d’être
disponible, et d’aimer, surtout si l’on s’ennuie.
Mon
chien attend tout de moi, ses yeux sont souvent suppliants. Ainsi, mon
regard doit rester fixé sur Dieu qui me regarde avec amour. Si
je m’endors en priant, ce sont dans les bras du Père, ainsi
je me réveille dans sa miséricorde.
Mon
chien ne fait rien de spécial sinon d’attendre le retour
de son maître. Moi, pour m’aider à durer dans cette
attention amoureuse qu’est la prière, je répète
le nom de Jésus ou je médite une parole de Dieu, je lui
dis que je l’aime et je me laisse aimer par son Esprit. J’accueille
l’oraison quotidienne comme une grâce, sans me décourager.
Je sais que Dieu fait toujours le don de l’oraison à celui
qui prie.
Pour le reste, il faudrait le demander à votre
chien, ou à celui du voisin.
Je
sais que pendant cette période, mon maître à écrit
quelques pages concernant le voyage de l'espérance.
Peut-être l’ai-je, à ma place, aidé à
un déplacement, un pèlerinage ?
29/07/ 2007 - Tim, chien de presbytère
On l'attendait ! Il est arrivé !
Bipèdes,
depuis toujours, devant vos difficultés, vous attendez un Sauveur.
Et ! Devant la lenteur de son arrivée, ils vous arrivent de transformer
votre impatience en une réalité.
Ainsi, avec le temps, vous avez construit des structures
plus que de maintenir une énergie pour prendre un chemin d’espérance
.
Hier : Avec Moïse : Le veau d’or
. Exode 32,1
Aujourd’hui : Certains sont déçus
parce qu’ils croyaient en un Royaume et qu’ ils n’ont
que des chefs imposant des lois sans perspectives. D’autres continuent
de rester dans un somnambulisme religieux et l’ignorance devient
vertu pour quelques uns.
Mais votre attente mondiale n’a pu lieu d’exister
. BO, est là !
Humains, je suis heureux pour vous. En ce qui me concerne,
je viens de découvrir toute notre importance que nous avons en
ce monde. Ainsi, vous regardez les horizontaux que nous sommes, pour combler
vos fantasmes, découvrir une réalité, apprendre à
vivre avec deux dimensions : L’horizontale et le verticale. L’humain.et
le spirituel.
Isaïe
11,6
BO
! Je t’attends. Avec ta rage de vivre, tu vas mordre partout.
Surtout évite les dossiers importants de ton maître. Manifeste
toi pour avoir un os à ronger en attendant de t’affronter
au corps de l’humanité.
A bientôt ensemble, pour un G…
22/04/2009 - Tim, chien de presbytère
Moi, le quadrupède je viens de quitter un milieu pour découvrir
celui où l’on dit qu’il y a un Saint, François
d’Assise, qui s’occupe de nous. Pour l’instant je découvre
que l‘on est nombreux ayant eu des parcours différents.
Mais
en même temps, mon maître vit aussi une autre réalité.
Changeant de paroisse il se retrouve aujourd’hui dans celle de Saint
François d’Assise.
Coïncidence ou signe qu’un autre horizon
s’ouvre à nous ?
Eh ! Si c’était ce lieu où tous
nous nous retrouvions pour vivre en harmonie ce que l’on a perdu
à cause de nos individualités ?
N’est-ce pas notre histoire de donner sa vie pour
celui qu’on aime ?
Nous les quadrupèdes nous remplissons bien notre
mission.
Mais, vous les bipèdes, qu’en pensez-vous
?
A tous, nous souhaitons que nos attentes finissent un
jour.
Tim, Jean-Pierre - 04/10/2010.
Le Paradis !
Après
avoir avoir passé des bons moments avec vous,
j'ai pris une autre distance.
Aujourd'hui avec du recul je suis venu vous dire :
"Nous venons de découvrir le paradis".
Quadrupède, si j’ai partagé votre
vie d’humain, vous, parfois, vous avez marché plus que dans
mes pas, mais dedans ... .
Bipède, j’ai avec mon compagnon à
quatre pattes découvert, non le verbiage mais l’instinct,
donc presque la Vérité .
Ainsi, l’un et l’autre nous avons effleuré
dans les difficultés du partage de l’Espace une certaine
harmonie.
Mais, rentrant dans l’histoire, avec le temps,
nos relations se sont transformées. Si à une certaine époque
nous n’étions, quadrupèdes, perçus que comme
nourriture possible ou un instrument d’un travail. Aujourd’hui,
bipèdes, nous devenons vos compagnons et nous vivons ensemble des
moments heureux.
La compagnie de l’autre permettant de rompre sa
solitude devient parfois plus qu’ une présence qui ne déçoit
pas. C’est ainsi qu’une absence occasionnelle ou définitive
nous stresse, nous peine.
Ayant connu les retrouvailles après des attentes
ou l’on retrouve un certain bien-être, aujourd’hui une
autre vie pour nous deux doit s’organiser.
Tim : chien de presbytère 26/05/2002- 24/08/2010